Depuis le mois d’Août, Jules concilie son apprentissage en Architecture et ses entraînements de skieur de compétition avec brio. Cela lui demande un gros investissement personnel et serait impossible sans le consentement de ses supérieurs.
Jules a pris son mal en patience, quand dans l’hiver, il n’a pas pu s’aligner sur les courses retenues sur son planning sur lesquels il n’y avait pas de place pour lui en raison de sa non-appartenance à une équipe régionale, puis il a dû soigner sa blessure au poignet contractée lors de son deuxième départ…A son retour sur les skis, il a fallu se résoudre à renoncer temporairement au slalom dont les impacts sur le poignet ne sont pas encore supportable. Soit. Jeudi dernier, en terre Haut-Savoyardes, il a pu, enfin, prendre son premier départ FIS en géant. Son parcours de skieur passa encore par un aléas de course: Disqualifié. Sans avoir manqué de portes! Hors délais pour porter “protêt”, “victime d’une injustice” selon un membre de l’organisation, il semble que l’un des contrôleurs ait confondu les coureurs absents et les abandons autour du dossard de Jules…Heureusement, il y avait une deuxième course dès le lendemain! Toujours “Non Classé”, Jules parti à nouveau dans les derniers, mais s’en tira cette fois-ci sans encombre sur les 2 manches et assura ses premiers points FIS en géant. 113.66. Très honorable pour une première et compte tenu de l’avancée de sa formation professionnelle en simultané.
Au-delà de la course, qui ne représente que 2 minutes, Jules a passé un séjour divertissant et instructif au pied du Mont-Blanc, où il a pu séjourner chez des amis de longue date. Accueilli à bras ouvert et soigné comme un VIP, il a apprécié de passer du temps avec eux dans leur univers. C’est là, une des plus belles facettes du sport de compétition et des liens qui s’y tissent. Merci à eux.