Karl s’est rendu sous la pluie avec ses skis “cailloux”, sur la piste des “Lanches” pour constater les dégâts de “sa dameuse”, qui a pris feu en plein damage mercredi soir. Comme un pèlerinage. C’est un Karl bien tristounet qui a fait le tour de la machine en méditant longuement, le regard songeur et dépité. S’il avait pu, il l’aurait portée jusqu’en bas de la piste pour la garder pour toujours dans son jardin; ou juste un morceau: le treuil, une roue, un morceau de chenillette, n’importe quoi…C’est seulement après s’être assuré d’avoir des photos sous tous les angles qu’il a accepté de quitter la dameuse carbonisée dans laquelle il a passé tant d’heures. Le soir même, un dameur l’emmena dans une station voisine, essayer une autre dameuse. A son retour, épuisé, il a pu se coucher sur une note plus joyeuse, sans pour autant oublier “sa” dameuse et demander, dès le lendemain matin de retourner la voir…
22 mars 2015