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Team familial

Au coeur de l’action à Saas-fee

Cela commence par la montée du papa coach, avec son badge, dans la benne des entraîneurs peu après 6h. Les 3V suivent après un bref petit-déjeuner, en rejoignant une queue dense, remplie de centaines de jeunes du pays et du monde entier, mélangés aux athlètes confirmés des équipes nationales.

Chargés de leurs skis et bâtons, ils portent tous au dos un énorme sac (un peu à l’image de la tortue avec sa carapace) contenant leurs chaussures, casques, lunettes, gants, protections, encas, boissons et autres effets personnels. Autant dire que pour les très jeunes, le sac et ses accessoires semblent peser plus lourd que le skieur lui-même ! Ils sont tous ici avec le même objectif : faire quelques manches d’entraînement, progresser et préparer au mieux la saison 2017/2018.

La première queue passée, non sans bousculade, premier téléphérique qui mène au second. Déjà pour certains, le mal des montagnes et les vomissements…Puis un long tunnel, quelques centaines de mètres taillés dans la roche qui mènent au métro alpin. Entre lièvre et tortue, pour certains ce passage est un calvaire interminable. A l’arrivée du métro alpin l’altitude se fait sentir et cette fois c’est la cohue pour trouver, si possible, une place assise pour s’équiper.

A la sortie, vers 7h30, à + de 3000m d’altitude, local des coachs avec planning des « couloirs » réservés par chaque équipe (37 équipes ce jour-là) et allée de dameuses au pied de  l’Allalinhorn avant de chausser les skis pour rejoindre les pistes. Karl, promet de s’y arrêter plus longuement après l’entraînement. Les 3V rejoignent leur départ et posent leur sac. Quelques pistes d’échauffement avant de s’élancer dans le slalom piqueté par leur papa-coach dans le « couloir » réservé, entre 2 autres tracés. A quelques mètres, l’équipe nationale d’Autriche, un peu plus loin l’Allemagne et l’équipe Suisse de Boardercross est sur le glacier également. Sur l’arbalète, il n’est pas rare de monter avec une « star » du cirque blanc.

Entre dix et quinze manches, remontées en arbalète avec les compagnons d’entraînements, pauses hydratation et ravitaillement. La séance se termine peu avant 12h, heure de fermeture du glacier l’été, avec le détraçage du slalom et la remontée des bottes de piquets au point de départ.

Pour les skieurs de compétition, c’est le chemin inverse du matin qui commence ! Place assise pour se changer, métro, tunnel, téléphérique 1+2, retour à pied au parking ou à l’hôtel. Pour Karl, direction la terrasse du restaurant qui propose des circuits avec dameuses télécommandées et l’accès à une vraie cabine de « Pisten Bully ». Après le déjeuner, selon les jours, ce sera sieste et séance de « condi », visite aux marmottes quasi domestiques au sommet de Spielboden, glace dans les rues de Saas-fee ou retour maison. Voilà à quoi ressemble une journée d’entraînement de skieur de compétition en été !

 

 

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