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Team familial

Grand-Prix Migros 2014: C’est déjà fini!

Chaque journée de GPM est une grande aventure familiale qui commence tôt le matin et se termine tard le soir. Entre les deux,  c’est une tempête d’émotions pour les petits et pour les moins petits,  parfois aussi !

Pour Jules et Anna, on peut dire que l’objectif est loupé. Cela ne change pas leurs qualités et ne les a pas empêché d’apprécier la journée. Karl impérial avec le meilleur temps de la Mini Race  devant 70 participants.   Photos et récit complet:

 

Dimanche 5 Janvier 2014 a fait suite à 3 jours de pluies intenses avec une limite de la neige oscillant entre 1600-1900 mètre d’altitude. Autant dire que le samedi soir, la composition du n°1600 était de rigueur pour s’assurer que la course avait bien lieu. Arrivée en famille, de nuit, sur le parking des Crosets, avec 60cm de poudreuse tombés dans la nuit et un ciel encore incertain. Distribution des dossards et des forfaits, 3 coureurs sur le grand parcours avec dans l’ordre de départ ; Anna, Mateo et Jules.  Karl portant le joli dossard bleu de la Mini Race pour la 2ème et dernière année. Course déplacée de « Grande Conche » au « Stade », reconnaissance derrière les filets, portillon dans la cabane en bois, neige tendre et parcours qui deviendrait plus rapide au fil du passage des concurrents étaient les conditions du jour auxquels il faudrait s’adapter…Le tout sous un défilé de grosses machines, pour le bonheur de Karl, il y en avait une sur tous les versants et de toutes les couleurs : dameuses, motos-neige, chasse-neige…

Pierre coach du grand parcours, moi « mamounette», j’accompagnerai Karl, le petit dernier. Jules qui a toussé durant les deux tiers des vacances sans aucuns effets des médicaments, sirop et crème à l’eucalyptus. Il a fini par guérir avec un remède de « grand-mère » : citron pressé, miel, génépi et eau chaude !  Il arrivait au GPM pénalisé de 10 jours d’entraînement, mais complètement guéri et avec une grosse envie de bien faire à sa seule course de l’hiver. Une place dans les 10 premiers serait bien. Anna, elle, a alterné le bon et le moins bon durant les vacances de Noël, avec,  à sa décharge, les changements hormonaux d’une pré –ado à gérer. Par moment, on pouvait revoir l’excellence de ses qualités de skieuse, et puis suivait une banale skieuse. Laquelle prendrait le dessus sur l’autre ? Des signes, une intuition, des comportements  donnaient des indications, mais seules les premières portes confirmeraient ou non . Pour Anna, une place sur le podium était clairement jouable. Pour Mateo, nouveau compagnon de Club ce serait sa première vraie course. Hors de son stade, au milieu de compétiteurs de son âge, saurait-il gérer les conditions du jour et juste faire ce qu’il sait faire sur ses pistes ? Enfin, Karl, fidèle à lui-même, très préoccupé par le balai des machines alentours, se fichait bien d’une éventuelle médaille, mais était prêt à « tous les battre » en échange d’un jouet à l’arrivée ! Le parcours très tournant ne lui conviendrait pas particulièrement compte tenu de ses lignes très directes…

C’est une Anna molle, hors de la trajectoire et donc plusieurs fois dans les bourrelets de poudreuse qui termina son parcours au 5ème rang final, à moins d’1 seconde de la première. 3ème à l’arrivée, elle savait bien que ce serait insuffisant. Triste, déçue, elle remonta chercher sa veste et souhaiter « bonne chance » à Mateo, que la nouvelle ne rassura sûrement pas…Chute de Mateo, devant le départ de la Mini Race, qui s’est dignement relevé et qui est reparti finir sa course. Karl qui a eu le loisir de regarder plusieurs filles et garçon trouvait le spectacle fort amusant, mais attendait son tour impatiemment, demandant plusieurs fois « quand était son tour ». Il avait le dossard 50 et arriva enfin au portillon, frayeur quand j’ai entendu une dameuse se mettre en marche à quelques mètres : Karlinou était bien capable de sortir du portillon pour aller la voir de plus près ! Mais il était bien concentré et ni ne la vit, ni ne l’entendit. Il bondit du portillon, identique à l’édition 2013, tel un tigre, engageant et déterminé. Il a « oublié » de faire le schuss à l’arrivée, mais la speakerine annonça néanmoins un temps « exceptionnel » de 44.47. Ce temps resta le meilleur de la Mini Race 2014. A son arrivée il demanda si cela méritait une dameuse…

Jules qui avait fait ce qu’il voulait entre la reco et sa course se présenta au départ, chaussé de ses skis préférés, des Blizzard orange/vert. Il nous faisait plaisir à voir, il était déterminé et combatif ce qui lui manquait si souvent en course. Il termina au 13ème rang, pour la première fois sans médaille. Mais en ayant lâché son bâton 2 fois dans le parcours, toussé 10 jours durant jours et nuits, et avec 0 jours de ski d’été dans les pattes, ce n’était pas si mal ! Yeux rougis, quelques larmes, déception, tristesse et mauvaise série qui se poursuit pour Jules et Anna. Partage de la déception et de la tristesse pour nous les parents, en connaissant les possibilités de chacun et en voyant les yeux embûmes des uns et le regard tristounet des autres.

C’est là qu’intervient la magie du GPM. Il y a la course GPM, les résultats GPM, mais ils ne sont qu’une partie de la journée ! Quand celle-ci est finie, commencent les activités GPM.  Les essais de skis chez les partenaires, son lot de divertissement avec cette année le tir à la carabine, le tri sélectif, la masse, le puzzle géant à faire en équipe, le jonglage, le ravitaillement auprès de « Carnelli » en viande Suisse. Son lot de cadeaux, dont on relèvera  la gourde « SIGG » édition spéciale « Carnelli ».  Et enfin, son lot de rencontres et d’amitiés qui se créent et/ou se renforcent. Photo en compagnie de Didier Défago, très disponible  bien que présent à titre privé, et aussi avec Carnelli, définitivement adoré par les Violon.

Un thé chez Les Rubin est venu clore cette nouvelle aventure. Sûre que quand on lui parlera de Mini Race, Karl aura oublié son temps canon, et qu’il gardera dans son tiroir de souvenirs, que Mateo lui offrit sa dameuse en métal « Pisten Bully » rouge, identique à celles vues sur les pistes le matin même, dont il avait pris grand soin en jouant depuis 4 ans. …

 

 

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