3Violon

Team familial

Papa coach

C’est le rôle qu’a tenu Pierre ces 5 dernières années, cumulant son job à 100% à celui de coach bénévole du team 3Violon. Sans répit, enchaînant les 2 fonctions, il a consacré tous ses jours de congé, toutes ses vacances, toute son énergie et donné tout son savoir, toute son expérience à ses enfants, au team 3V. Parfois même en H24.

A les coacher sur le tapis d’Interlaken, au ski sur herbe à St-Cergue, n’hésitant pas à mouiller le maillot en testant les nouvelles glisses, en les accompagnant dans ces nouveaux outils et réfléchir à la meilleure stratégie pour en tirer profit sur la neige. Pour peaufiner leur technique. Après 48h en 4 jours, se lever à 3h du mat, rouler jusqu’à Saas-fee, marcher 1km avec le matos et la botte de piquets pour rallier le glacier à 3000m, tracer, filmer, faire les corrections, détracer, remonter la botte de piquets, redescendre du glacier, faire les skis, visionner la vidéo et recommencer le lendemain. Après 2-3 jours sur les skis, retour maison et le lendemain au travail « standard ». Comme ça, pendant 4 ans. Si ce n’était pas sur les skis, c’était des heures à peaufiner les semelles ou les carres des skis. Ou à choisir le bon matériel. Ou les coacher dans une activité physique. Toujours à vouloir faire plus et mieux pour ses enfants. Bien sûr il avait les compétences, l’expérience et l’envie pour le faire et le faire bien. Il n’empêche que peu l’ont fait, le font ou le feront. L’investissement et l’intensité de l’implication était énorme, totale. Les jours de courses, quand les parents-spectateurs sont au café, Pierre est sur la reconnaissance, veille sur les skis, contrôle le réglage des fixations, gère le timing et les humeurs de sa fille. Sa fille et son bolide, 2 en 1. Les courses et les résultats ne sont pas vécues de la même manière que lorsque l’on pose son enfant en structure officielle avec une liasse de billets de 1000.-. Tout est décuplé et si cela était utile il continuerait, si c’était à refaire, il recommencerait. N’empêche, il a donné. Tellement donné que le corps a dit stop. D’abord avec une infection du sang en 2019, puis une réminiscence de mononucléose ce printemps.

L’occasion de s’éloigner (un peu) et de reconsidérer la situation. Avant cela, il a mené Jules au maximum de ses possibilités, Anna dans les meilleures dispositions pour poursuivre son parcours et laissé Karl libre de préférer le ski de loisir à la compétition tout en peaufinant sa technique.

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